[LIGNE, Charles-Joseph Prince de]. – Mélanges de littérature

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[LIGNE, Charles-Joseph Prince de]
Mélanges de littérature

A Philosopolis, s.n. [Bruxelles, Adrien-François Pion sur la presse du prince de Ligne], 1783
2 vols., in-16, reliure demi cuir de l’époque dans une emboîtage postérieure, pièces de titre noir, dos lisse, [2]-162-[2] + [2]-147-[3] pp.; bon exemplaire, manques aux coiffes, coins émoussées, un mors fendu et renforcé avec du papier collant à l’intérieur

Édition originale du premier recueil daté des écrits divers et nouveaux du prince de Ligne, parue sans le nom de l’auteur et avec une adresse fictive “à Philosopolis”. Cet ouvrage est l’un des quatre que le prince fit imprimer sur sa presse à Bruxelles dans le petit format Cazin, comme le “Coup d’œil sur Belœil”, tiré sur papier vergé à un petit nombre d’exemplaires destinés à ses amis. Toutes les pièces du recueil sont ici imprimées pour la première fois. Ces Mélanges contiennent: Un discours sur la profession des armes, un dialogue des morts, une oraison funèbre, un sermon aux soldats du régiment de Los Rios, une lettre à M. La Harpe, des lettres diverses, des prophéties, un mémoire sur Paris, etc.

Charles-Joseph, Prince de Ligne (1735-1814) était un éminent représentant du cosmopolitisme de l’époque des Lumières. C’était un homme d’esprit, diplomate et grand voyageur, qui fréquenta les cercles intellectuels des capitales européennes, et eut des amitiés intimes avec Giacomo Casanova, Wieland, Germaine de Staël, et correspondit avec Rousseau, Voltaire, Goethe, Frédéric II, et la tsarine Catherine II, avec qui il entretenait une relation permanente correspondance.

Le prince de Ligne a laissé une œuvre écrite considérable, comprenant de la poésie, des pièces de théâtre, des épigrammes et des mémoires, qui témoignent de son affinité pour la culture française. Vers 1780, il installe dans sa résidence bruxelloise une imprimerie qui est approvisionnée en matériel et en presses par l’imprimeur bruxellois F. Hayez, avec l’aide d’un parent, François Pion. L’imprimerie fonctionna jusqu’en 1794 où elle fut détruite pendant les troubles de la Révolution.

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